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C'est pas une femme, c'est une lady!
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C'est pas une femme, c'est une lady!
31 août 2006

bla bla sur une vie qui est la mienne.

L’histoire de ma vie n’en est pas une. Une histoire a un début, un milieu, une fin. Ma vie n’a aucun début et n’aura aucune fin, sinon ma naissance et plus tard ma mort. La mort me fait peur depuis toujours et jamais cette peur ne me quittera. J’en ai tellement peur que j’ai peur de vivre. Ça en devient une maladie. Je suis malade de vivre.

J’ai seize ans et j’ai connu la vie et la mort. L’amour et les discours. Il n’y a rien de mieux que d’aimer, jamais il y aura mieux que l’amour. Et pour la vie, il y a l’amour qui est mieux.  Dans l’amour il y a la haine. Je hais la haine, jamais je n’aimerai haïr. La haine détruit et blesse. Je déteste faire du mal et avoir mal. Je déteste la vie, car un jour je mourrai sans avoir haït et que ma vie n’a pas d’histoire et donc pas de sens. Et puisqu’il n’y a aucun sens je ne sais pas vers où je vais et je veux savoir pour pouvoir dire que ma vie est une histoire. Je veux être l'héroïne dont rêve les jeunes filles avant de dormir.

J’ai seize ans, je suis une artiste tout le monde le dit. J’adore dessiner et peindre des visages tristes ou heureux. Je contrôle mon monde, je m’y enferme, puis j’ai peur d’en sortir. C’est si beau ce monde, il y a des couleurs partout et le rouge n’est pas le sang. Si seulement tout le monde savait à quel point le monde est beau quand on le voit dans notre tête. Être artiste n’est pas un métier ni un travail, c’est un mode de vie. C’est une façon de vivre et de voir le monde avec des couleurs où il n’y a jamais de sang. La peur revient après ce monde, et elle reste en moi jusqu’à ce que mon monde revienne et que la peur revienne, suivie de mon monde. C’est un cycle sans fin qui n’a jamais eu de début et qui n’aura jamais de fin. C’est comme ma vie.

J’ai seize ans, je ne sais pas si ma vie est une histoire ou si elle n’est rien, et si elle n’est rien je me demande bien pourquoi je suis là. Des questions j’en poserai toujours. Comment on fait pour mourir? Personne n’y pense moi j’y pense toujours, oui souvent. Si je n’étais pas capable de mourir, si je ne savais pas quand ni comment, à quelle seconde, ni de quelle manière, je ne voudrais pas que les gens rient de moi. Regardez-la, elle n’est pas capable de mourir. Quelle idiote. Tous ses gens qui rient toujours et sans cesse et à jamais de tous ses autres gens qui eux ne riront jamais à cause de ces autres qui rient d’eux toujours. La vie ce n’est qu’un cycle infini de million de choses qui se succèdent et qui reviennent, au bonheur de certains et au malheur de ceux qui ne riront jamais.

J’ai seize ans, je ne connais pas tout, mais je connais ça. Ça, ce plaisir qui tue. Ce plaisir qui fait mal. Le plaisir qui assassine. Le plaisir qui fait souffrir. La souffrance qui mène à la jouissance. Pour certains, ce plaisir est tout simple. Pour d’autres, bien compliqué. Le plaisir de manger. De voir. De sentir. D’aimer. De savourer. De se laisser aller. Transporter. Le plaisir de vivre.

J’ai seize ans. Je ne sais plus quoi dire pour l’instant alors j’arrête.

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