C'est pas une femme, c'est une lady!

Le reportage sur Daytona est probablement ce qui rend le mieux justice au pathétisme de certains jeunes. Se fumer des joints toute la journée, à l 'intérieur d'un hotel miteux, et penser qu'on est ce qu'il y a de mieux, c'est pathétique. Porter des chaînes, dire qu'on voudrait être américain, c'est pathétique. Se saouler, porter une jupe au ras du cul, et espérer se taper quelqu'un ce soir-là, c'est pathétique. Dans le même genre, Bowling for Columbine montre le pathétisme des Américains face à leur peur de tout. À travers la tuerie de Columbine, Michael Moore tente de trouver les vrais raisons de la peur constante des Américains. Dans l'un ou l'autre des reportages, bien que Bolinw for Columbine soit plus sérieux, le but est de permettre à la population de se rendre compte de certaines choses. Dans Daytona, c'est pour voir la façon dont certains jeunes voient la vie. Bien que cette vision ne s'applique qu'à un petit nombre de personnes, elle existe quand même. Dans Blowling for Columbine, c'est plutôt la vision des Américains face à leur vie si menacée.

Le Québec est raciste à un tel point qu’il accueille une moyenne de 40 500 immigrants par année, soit près de 17% de l’immigration nationale. Le Québec est raciste à un tel point qu’il concède à des Juifs le droit d’exiger de givrer les fenêtres du YMCA afin que leurs chastes yeux soient protégés. Le Québec est raciste à un tel point qu’on y retrouve des marchés arabes, de la nourriture Kasher, un quartier chinois, la Petite Italie, des mosquées, des synagogues, des églises catholiques et orthodoxes. Le Québec est raciste à un tel point qu’il est en remise en question sur les accommodements raisonnables.

C’en est pathétique qu’un Joyeux Noël devienne une expression raciste. « Bon solstice d’hiver! » Cet accommodement accommode tout le monde, sauf les Québécois. Pourquoi dans leur propre pays, avec leur propre culture et leur propre histoire, les Québécois devraient se soumettre aux exigences des immigrants?

Dans un quartier de Montréal, Montréal-Nord, il y plus d’immigrants que de Québécois. Dans les cours d’école de ce quartier, les jeunes s’amusent ensemble, sans discrimination. Si des enfants, qui grandissent dans des croyances et des environnements différents, réussissent à partager leur culture et leur quotidien entres eux, en acceptant les différences des autres, pourquoi leurs parents n’en feraient-ils pas autant?

            Quand un immigrant arrive au Québec, il sait très bien qu’il n’est pas chez lui, que ce sera différent. Personne ne l’a obligé à venir s’installer ici, il a fait un choix. Nous l’accueillons afin que sa vie soit meilleure, peu importe les raisons de son immigration. Alors qu’il ne vienne pas détruire notre culture. Qu’il ne vienne pas faire une copie de leur pays ici. Et au Québec, on dira toujours Joyeux Noël, peu importe si ça ne fait pas l’affaire de tout le monde.

J'en suis une, et je n'en suis pas toujours fière. Je suis même plutôt d'accord avec ce que vous dites.

Je vais vous raconter une petite parcelle de ma palpitante existence.

Je joue au hockey depuis maintenant 4 ans. J'ai joué avec les gars pendant 2 ans je crois. Je joue l'hiver au parc, à tous les jours.

Si vous saviez combien de filles me détestent...

Je ne suis pas du genre à faire mon show devant un gars, je reste moi-même. Ces filles qui me détestent, elles n'ont aucune personnalité, elles cherchent à impressionner avec leurs corps, avec leur manière de marcher, de rire, de parler. Elles n'ont aucun respect pour les gars, et elles croient qu'elles les ont tous à leurs pieds.

Et je vais vous dire pourquoi elles me détestent.

La grande majorité de mes amis sont des gars. Dans mon quartier, l'hiver au parc, les filles viennent leur tourner autour. Les gars ne leur portent aucune attention, alors que moi, je passe tout mon temps avec eux.

Elles sont jalouses de ce que j'ai. À cause de ça, elles essaient d'attirer leur attention encore plus. Et c'est de pire en pire.

En tout cas, elles m'énervent.

Croyez-vous que la fidélité est possible et souhaitable de nos jours (et expliquez-vous)?

Honnêtement, je ne sais pas pourquoi tout le monde se pose cette question. Il me semble qu'on en parle beaucoup ces temps-ci. Ce qui m'énerve dans cette question, c'est le "de nos jours". Pourquoi est-ce que "de nos jours" nous serions moins fidèles qu'il y a 20 ans? L'amour reste l'amour, rien n'a changé. Si tu trompes la personne avec qui tu sors, c'est que tu ne l'aimes pas vraiment.

Je crois que le vrai problème n'est pas la fidèlité, mais l'amour. "De nos jours", les gens veulent tomber en amour, ils le recherchent, sans nécessairement savoir ce que c'est. Et ce que c'est, on ne peut pas vraiment le savoir, on est amoureux, c'est tout.

Je parlais avec un ami de l'amour, et nous en avons conclu que l'amour est un état, et non un sentiment. On est amoureux. On l'est, c'est tout. On ne peut pas décider d'être quelque chose, alors on ne peut pas provoquer l'amour, il est là ou pas, c'est tout.

Dans la mesure où il y a de l'amour dans une relation, je ne voie pas pourquoi il y aurait infidèlité. Quand on aime quelqu'un, on ne veut pas le blesser, ou lui faire du mal. Pourquoi est-ce qu'on risquerait de briser une relation si on aime la personne avec qui l'on est?

La différence entre aujourd'hui et avant, c'est qu'avant, on en parlait pas. Il n'y a pas plus d'infidèlité maintenant, mais les gens se font moins pointer du doigt s'ils avouent leur adultère.

Et vous, monsieur D., pour quelqu'un qui dit ne pas aimer la nostalgie du passé, qui n'aime pas comparer le présent avec le passé, comme vous nous l'avez dit en cours en donnant votre opinion sur Dégénération, qu'est-ce que vous en pensez, hen?

Tous les futurs finissants dans une même salle, assis devant trois écrans, regardant un montage pour le Jour du Souvenir. Les profs aussi, la directrice, tous dans la salle Jeanne-Sauvé. Un film d'environ 1h30, avec des images, de la musique, de courts extraits vidéo.

Dans cette salle où près de 400 coquelicots étaient épinglés sur le coeur, les images et la musique venaient nous toucher. Bien que le son n'était pas bon, comme toujours, le choix de la musique était bien. Vraiment, Regina devrait investir dans leur système de son, ou tout au moins essayer de comprendre comment ça fonctionne. Sinon, l'ambiance était la même que toutes les autres fois où nous étions assis là. Certains s'endorment, d'autres parlent, ou bien n'écoutent pas. Quelques-uns écoutent très attentivement, et ils arrivent même à suffisamment s'en rappeler pour en parler durant des heures. J'exagère, ce n'était quand même pas si mal.

Dans mon article, j'ai parlé de Nairobi. Je ne sais pas quoi dire de plus, nous étions trop à la dernière minute pour le planifier. Je peux dire, par contre, que la prochaine fois nous allons trouver un sujet peut-être plus intéressant et surtout, nous allons nous prendre à l'avance.

Combien de mots doit-on avoir pour "Intentions d'article"? 50-100 mots... Combien j'en ai?

D'accord, c'est vraiment n'importe quoi, mais j'ai mes mots, j'ai le bon titre, j'ai fait le texte, le prof va être content...ou pas.

Pendant que nous sommes tous assis, un peu hypnotisés par le film, Ernesto Guevara règne avec Alberto Granado sur l’écran. The Motorcycle Diaries raconte leur histoire, leur périple à travers leur Amérique. Sur une musique latine, magnifique, nous pouvons suivre ‘Che’ dans ce voyage qui bouleversera sa vie, mais aussi l’histoire.

La misère et la souffrance des peuples qu’il croisera feront de lui un nouvel homme. Étant lui-même un futur médecin, il tente d’aider des malades. Les rencontres qu’il fait sont touchantes, vraies. Avec toute son honnêteté, il dit sa façon de penser, sans nécessairement agir comme il devrait. Il choisit d’écouter son cœur lorsqu’il réalise l’injustice que subissent les Chiliens, les Péruviens, et d’autres qui ont été dépossédés de tout. Che et son ami prendront conscience que le peuple souffre, qu’il n’y a pas de justice. Ce voyage à moto aura fait d’Ernesto un homme nouveau, un homme de révolution, et de nous, il en fera des gens un peu plus déçus du monde.

BORDEL. On a perdu la finale. On a perdu!! C'est si triste. On était tellement meilleur en plus!

Parlons des Canadiens, ils ont gagné, oh que oui. Magnifique but de Bégin. Vraiment, wow. EMERY SUCKS. J'étais là. Section 120, BB, 1.

Je t'aime. Toi, et les maths.

''Ils étaient en avion. Elle le regarda et lui dit: ''Est-ce que tu m'aimeras toujours?'' Il ne sut pas quoi répondre, il n'était pas certain. Mais il la regarda, et il la trouva si belle, il se dit que ce serait magnifique de l'aimer toujours. Dans un sourire, il lui dit: ''Je te promets que je t'aimerai toute ma vie.'' Elle lui sourit, heureuse, et lui, pas sûr. Ce serait long, toute une vie. Et puis, l'avion prit feu, et s'écrasa. Aucun survivant. Il l'aura tenu, sa promesse.''
-Texte lu l'année dernière, dédié à Monsieur D., pour qu'il regarde le plafond, comme toujours.

Rien d'autre à déclarer. N'oubliez pas la règle des tiers. Jamais.

Bonne journée. Et vive Che, et le journalisme.

Il n'y a rien sur cette Terre que l'on puisse effacer. On peut finir par oublier, ou non. Mais ça restera toujours là, écrit quelque part.

Probablement que vous connaissez la série One Tree Hill [Les frères Scott]. Certains peuvent rêver d'avoir une vie comme celle-là, remplie de scandales, de trahison, d'amour et de haine. Mais quand ça vous arrive pour de vrai, c'est moins amusant.

On n'y pense pas vraiment, non, mais la vie est bien différente d'une série. La douleur est réellement là. La trahison fait vraiment mal. L'amour n'est pas aussi simple et beau. C'est la réalité.

Ma vie, si on la filmait, pourrait facilement faire compétition avec OTH ces temps-ci. C'est désastreux. Ce serait bien si je pouvais prendre vacances de ma vie, la laisser à quelqu'un d'autre, et revenir quand tout sera règlé.

Sauf que je manquerais les évènements les plus importants de ma vie... Ceux qui me changent et qui me font vieillir. Je manquerais le plus beau...

Deux parties. 4-0. 4-2. On a perdu.

Deux parties. 60 minutes de punitions. Une fille de supsendue.

Deux parties. Nommination du capitaine et des assistants. Je suis assistante.

Dans les estrades, à Rosemère, il y avait les recruteurs pour le cégep St-Laurent. L'équipe est assez forte et c'est important de se faire remarquer par les recruteurs si on veut jouer collégial. Eh bien, ils vont revenir me voir jouer, selon mon coach. Intéressant, non?

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Si on parlait des Canadiens. Mauvais début, c'est certain. Des défaites, encore et encore. Et aussi pour le pauvre Ribeiro. Mais c'est une très bonne chose. Il avait des mains, mais il était trop paresseux.

Et Latendresse, enfin. J'ai assisté à la première partie des Canadiens, contre Boston. Il était là, il jouait pour les Canadiens. Les gens hurlaient son nom. GUI GUI GUI GUI. Pour certains, c'est un déshonneur que l'on fait aux grands Guy de l'histoire. Guy Lafleur -dont j'ai l'autographe!-, et Guy Carbonneau. Mais selon moi, c'est bien de voir les partisans accueillir un nouveau avec autant d'entousiasme. Et ça le pousse à se surpasser, pour ne pas nous décevoir.

Beaucoup de pression pour lui? Oui, mais pas trop. Il donnera son maximum pendant 2 ans, après il sera magnifique ou désastreux, selon les matchs. Le Centre Bell entendra l'écho de son nom des centaines de fois. On retirera son chandail dans 20 ans. Il sera notre légende dans 30 ans. Le joueur que nos enfants rêveront d'avoir vu jouer. Le Maurice Richard de notre génération.

Peut-être pas non plus. Peut-être qu'il décevra tout le monde. Qu'il passera inaperçu. Mais je ne crois pas.

Je m'imagine un peu à sa place. Quand j'étais petite, je regardais les Canadiens, et j'avais des frissons. J'en rêvais. Malheureusement, je suis une fille, j'ai pas beaucoup de chance. Mais lui, il est là, avec ces idoles de jeunesse. Il joue, il fait des passes, des buts, des tapes sur le casque, aux joueurs qu'il admirait. Ça doit être magique.

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Tout cela pour dire que j'adore le hockey. Même si ça m'épuise...

Et si on pariait? Moi, je dis qu'on va gagner la coupe Dodge. Haha, on peut toujours rêver...